L’Architecture musulmane
L’architecture musulmane est développée avec l’arrivé des Musulmans et surtout après la fondation de Kairouan, c’est l’époque l’installation de l’architecture islamique.
Bien que les villes romaines, vandales et byzantines vont péricliter ; à côté, s’érigeront des villes qui vont d’ailleurs souvent emprunter leur appellations antiques, approximativement arabisées, Nabeul pour Néapolis, Kélibia, pour Clipéa, Korba pour Corbis etc. ou inventer d’autre noms comme Hammamet érigée au Nord de Pupput et parfois totalement disparaitre comme Manzel Bachou qui fut la Capitale au moyen âge.
Cette architecture locale sera développé avec l’arrivé des Musulmans et surtout après la fondation de Kairouan, c’est l’installation de l’architecture islamique.
Bien que les villes romaines, vandales et byzantines vont péricliter, à côté s’érigeront des villes qui vont d’ailleurs souvent emprunter leur appellation antiques, approximativement arabisées, Nabeul pour Néapolis, Kélibia, pour Clipéa, Korba pour Corbis etc., ou inventer d’autres noms comme Hammamet érigée au Nord de Pupput et parfois totalement disparaitre comme Manzel Bachou qui fut la capitale de la région au moyen âge.
Le concept architectural islamique s’imposera, soutenu par l’arrivée des turques et surtout les andalous avec une richesse moahade apportée par les hafsides.
La Médina est un prototype partout dans le monde arabe, dont le Cap Bon garde deux spécimens, Nabeul et Hammamet et quelques bribes, comme à Soliman et Menzel Bouzalfa autour des mosquées centrales. La Médina est partout en Tunisie un prototype, son organisation urbaine est tracée comme la rose des vents. La Mosquée du vendredi, Grande Mosquée au centre (Nabeul et Hammamet), entourée des souks, médina agencée en cercles concentriques fuyant la mosquée selon les odeurs, la propreté ; les plus polluants sont relégués sous les remparts qui forment une enceinte à travers lesquelles sont percées des portes souvent orientées vers les grandes routes desservant la Médina. Les lignes de fuites forment des rues, placettes et impasses aux murs souvent aveugles recelant jalousement des richesses à l’intérieur. Les mosquées et autres édifices publics, hammam, koutteb (école coraniques) et marchés utilisent les pierres de tailles, récupérant, colonnes antiques les en agencent selon les concepts architecturaux orientaux empruntés à des villes comme Damas et Bagdad.
Les anciens sites antiques épuisés en tant carrière à ciel ouvert, les pierres prêtes à l’utilisation seront désormais utilisés parcimonieusement seulement pour les façades comme encadrement de portes d’entrée ou donnant sur cour. Des colonnes et chapiteaux locaux apparaissent après épuisement de ceux récupérés sur les sites antiques, comme ce célèbre chapiteau encore taillé aujourd’hui en fleur de lys dit artichaut qui remonte probablement à l’époque hafside devenu le prototype des chapiteaux des ateliers de Dar Châabane.
A partir du XVIème siècle, nous verrons des traces andalouses et turques apparaître sur les édifices publics et privés. Les tuiles vertes, aujourd’hui produite en quantité au Cap Bon déclinée aujourd’hui en jaune, bleu ou violet, ainsi que les carreaux de faïences introduits par les andalous initiés par leur maître Sidi Aboulkasem Jellizi et ensuite par des familles comme Kharraz. Ainsi la faïence dite de Qallalin de Tunis est introduite dans la région et s’installe à Nabeul pour prendre la place de ceux des ateliers de Tunis presque tous disparus pour que le Cap Bon devienne aujourd’hui le centre presque unique de la fabrication des carreaux de faïence, et surtout ces fameux tableaux exportés même aux Etat Unis et dont les plus célèbres ceux qui ornent la Maison du fondateur de la fabrique de rasoir Gilette fabriqués par les frères Chemla. Il n’y a pas un vol d’avion qui ne porte pas un tableau de faïence de Nabeul pour décorer véranda et terrasse à l’étranger.