L’eau de fleur d’oranger: l’élixir de la cuisine nabeulienne
Le printemps vient de dresser son chapiteau sur la Tunisie. Or qui dit mois de mars et avril, dit saison de distillation des fleurs, surtout, au Cap Bon. Réputée pour ses orangeraies, cette presque île du Nord-est tunisien demeure, depuis des siècles, le fief de la production de l’hydrolat de fleurs de bigaradier (Citrus aurantium L.), aussi appelé eau de fleur d’oranger.
Les plus grands pâtissiers d’Europe l’apprécient car cette dernière est connue pour ajouter un gout subtile aux crèmes pâtissières, aux muffins, aux madeleines et aux crêpes.
Un ouvrier tout sourire sur son échelle en train de cueillir des fleurs d’orangers à Nabeul
En Tunisie, l’eau de fleur d’oranger est traditionnellement utilisée en cuisine, surtout dans la gastronomie nabeulienne pour agrémenter, non seulement les desserts, les pâtisseries et les boissons, mais aussi des mets.
« À Nabeul et dans d’autres localités du Cap Bon, l’eau d’oranger est la pierre angulaire de notre cuisine ancestrale. Elle accompagne presque tous nos mets. On l’utilise pour mouiller la graine du couscous et surtout pour donner une signature parfumée à nos ragoûts. « , souligne Fethi SOMAÏ, un foodie nabeulien.
Fethi SOMAÏ, un passionné de la cuisine nabeulienne
Source:www.mangeonsbien.tn