Des sites de tous les ages
Les traces de l’homme ponctuent le Cap Bon. Toutes les civilisations qui se sont succédé au bord de la Méditerranée ont laissé, ici, leurs traces. Loin du développement des études savantes qui, par les travaux des chercheurs et des historiens émérites de la région – ou sur la région – et les synthèses des missions tout au long du XXème siècle, nous pouvons affirmer que, d’après le chercheur Tahar Ghalia, la densité des sites au Cap Bon est de 2 sites par km2. Qu’ils soient des sites identifiés par les textes et dont les vestiges ont presque disparu, comme les Ksars, ou Beit El Assa des arabes du moyen âge ou celles puniques, romaines, encore sous terre ; ou ceux mis à jour après des campagnes de fouilles savantes et acharnées.
Des sites désormais célèbres par les publications les afférant et leur aménagement, connus à l’échelle internationale et devenus même patrimoine mondial comme Kerkouane. Des sites qui méritent le déplacements, et mis en valeur suite à l’abnégation, l’endurance des chercheurs et spécialistes de l’antiquité, comme Mohamed Houcine Fantar, Aicha Bel Abed, Tahar Ghalia, archéologues chevronnés et éminents spécialistes de l’antiquité ou d’autres chercheurs étudaint d’autres périodes historiques comme, Mohammed Tahar Mansouri, Yahaya El Ghoul et Radhi Daghfous sans oublier après les jeunes chercheurs . Aujourd’hui, le Cap Bon peut s’enorgueillir de sa richesse patrimoniale et archéologique ainsi que les études et aménagements qu’ils ont suscités. La carte archéologique qui date de la fin du XIXème siècle a été réactualisée et la majorité des sites sont identifiés et les plus célèbres aménagés. La campagne archéologique aux îles de Zembra et Zembretta viennent ajouter aux richesses archéologiques de la presqu’île une autre richesse archéologique insulaire de l’archipel de ses îles d’en face.
A côté de la liste des sites dressée par les chercheurs, leurs noms d’origine et la toponymie actuelle, par l’image et le commentaire nous pouvons découvrir les richesses archéologiques qui s’étalent sur toutes les périodes des différentes civilisations que le Cap Bon a su abriter tout au long de son histoire. La période préhistorique est ici révélée par les recherches et les découvertes de Korba, la période punique est illustrée par le plus célèbre des sites de la région : la cité de Kerkouane presque intacte et heureusement conservée par l’histoire et le sable et dont la mise à jour est due à la ténacité d’un savant érudit et humaniste, Mohamed Hooucine Fantar qui lui consacré sa vie. La période romaine est magnifiquement traitée à partir de son épigraphie par Ounallah dont l’ouvrage reste une très grande fresque et un corpus de référence, les travaux de Aicha Bel Abed sont mondialement connus et sujets de plusieurs publication et même des films et le corpus de Tahar Ghalia dans son livre sur le Cap Bon qui fait le point sur l’archéologie du Cap Bon à travers l’histoire et la société. Puput, Néapolis, Kerkouan, Toubounouk, les Latomies de Haouaria, les forts de Kélibia et Hammamet, les traces des andalous à Soliman, les reste de Bachou des arabes, les monuments funéraire de Latrech et de Menzel Témime les thonaires antiques de Sidi Daoud et autre Vina,Siagu,Cilibia, Korbis..